Guyane

Guyane, le diamant vert

De l’Enfer vert, elle est devenue le diamant vert. Cette Guyane, bout de France en terre d’Amérique du Sud. Le plus grand département d’outre-mer, recouvert à 95 % par la forêt amazonienne. Durant des décennies, elle fit pâlir les candidats à l’exil et remplit d’effroi les condamnés au bagne.

Aujourd’hui, sa nature et ses paysages demeurés sauvages évoquent une terre d’aventure où la forêt équatoriale ne livre ses secrets qu’aux initiés. Les réserves naturelles, les sites naturels de ponte des tortues marines et les fleuves majestueux sont autant d’expressions d’une faune et d’une flore remarquables. Remonter un fleuve en pirogue pour pénétrer cette nature préservée et croiser des villages reculés est une expérience inoubliable.

La Guyane, c’est aussi Kourou et son Centre Spatial ou encore la légende de l’Eldorado que les chercheurs d’or entretiennent volontiers. Cela n’a pas été vérifié mais chacun se rendra compte que la richesse de la Guyane est ailleurs : une terre d’aventure, de nature, de culture, de métissage et de biodiversité et de modernité.

Nature, Aventures, Découvertes

GUYANE : LES HÔTELS

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DOM TOM : INSPIREZ-VOUS

A voir, à faire

Comment se rendre en Guyane ?

Pour venir en Guyane, une seule voie, celle des airs ! Au départ de Paris, vous atterrirez à l’unique aéroport international de ce DOM, l’aéroport Félix Eboué, à Cayenne (8h30 de vol). Des liaisons régulières sont aussi assurées depuis les Antilles françaises et les Etats-Unis (Miami). Pour vos déplacements entre les différents points d’intérêts touristiques, nos hôteliers vous conseilleront de louer une voiture. Plus rapide et plus économique que les bus et les « taxis collectifs » aux horaires plus qu’aléatoires et aux tarifs parfois prohibitifs. Pour relier les sites éloignés de Maripasoula, Saül, Grand-Santi, un seul moyen : prendre de petits vols intérieurs.

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Letter O

Quel est le meilleur moment pour aller en Guyane ?

La Guyane ne connait que 2 saisons : la sèche et celle des pluies. Cette dernière s’étend de décembre à juin même s’il existe un mini été, entre mi-février et fin mars, où les pluies s’interrompent. Pour venir en Guyane, privilégier la saison sèche, de juillet à novembre (notamment septembre-octobre). Tout au long de l’année, les températures avoisinent les 26°-30° C. Sur le littoral, la chaleur humide est tempérée par les alizés. Elle est plus intense en forêt, attention les nuits y sont fraîches et moites ! Petit rappel de nos hôteliers : chaleur + humidité =  moustiques = complications peu sympathiques. Pensez à vous protéger et vous faire vacciner (fièvre jaune obligatoire).

Que faire en Guyane ?

Trouver une excursion guidée dans la canopée, observer les chercheurs d’or autour du fleuve Maroni, flâner sur les beaux marchés colorés de Cayenne et de Saint-Laurent-du-Maroni, assister aux défilés du Carnaval, dénicher la plus belle plage, se procurer une place sur un catamaran pour rejoindre les îles du Salut… Quelles que soient vos envies de découvertes, nos hôteliers sauront vous guider dans vos recherches et vous distiller tous leurs bons plans pour rendre votre séjour inoubliable.

PIQUANTE CAYENNE

Si la ville la plus peuplée de Guyane charme par ses édifices historiques et ses quelques bâtiments anciens et colorés de style créole, elle s’apprécie surtout pour l’animation qui y règne. Rendez-vous au marché aux légumes, à celui des poissons, prenez l’av. Charles-de-Gaulle, la principale rue commerçante, traversez la gigantesque place des Palmistes (du nom des palmiers géants qui s’y trouvent) puis prenez de la hauteur au fort Cépérou depuis lequel vous profiterez d’une vue dégagez sur la ville.

KOUROU, LA TÊTE DANS LES ETOILES 

Connue pour son Centre Spatial, Kourou mérite aussi le détour pour sa ville. Toute en contrastes. Le Vieux-Bourg, créole et authentique et Kourou-la-Nouvelle, qui doit sa rapide expansion à l’installation du Centre. Ce dernier est ouvert à la visite (réservation et carte d’identité obligatoires). A vous la découverte des pas de tirs, de la salle de commandement Jupiter ! Les plus chanceux (ou les plus prévoyants) pourront même assister au lancement d’une fusée. Sensations fortes garanties.

SURPRENANTE CACAO

Ce village à 75 km de Cayenne doit son nom à une ancienne plantation. Sa particularité ? Il est majoritairement habité par les Hmong, peuple laotien venu s’installer en Guyane après la guerre d’Indochine. Agriculteurs chevronnés, les Hmongs ont fait de Cacao un village réputé pour son marché où l’on trouve un large choix de légumes, de fruits, d’artisanat et de fleurs tropicales magnifiques. Un lieu aux mille couleurs et mille saveurs (asiatiques !) que l’on apprécie très simplement sur un coin de table.  

LES ÎLES DU SALUT

Elles sont au nombre de 3. Au large de Kourou : l’île Saint-Joseph, l’île Royale et l’île du Diable. On s’y rend en catamaran sur une mer d’émeraude. Petit paradis qui, il y a moins d’un siècle, symbolisait les portes de l’Enfer. Le bagne fermé (1954), la nature a repris ses droits, engloutissant sous ses racines et son feuillage les vestiges de souffrance humaine. Seules les îles Royale et Saint-Joseph se visitent, ou plutôt s’explorent tant la nature est présente. L’île du Diable est interdite d’accès.

SAINT-LAURENT-DU-MARONI

A la frontière avec le Surinam, Saint-Laurent-du-Maroni est connue comme la porte d’entrée des condamnés au bagne. Incarcérés au camp de la Transportation, ils attendaient ici leur transfert vers d’autres colonies pénitentiaires. Parmi eux : A. Dreyfus, H. Charrière dit « Papillon » ou encore G. Seznec. Si les relents de son histoire sombre et brutale continuent à hanter les lieux, la page se tourne progressivement avec la rénovation des bâtiments et l’installation d’activités culturelles.     

LE MARAIS DE KAW

Créée en 1998, cette réserve naturelle s’étend sur près de 95 000 ha. Uniquement accessible par voie fluviale (pirogues ou carbets flottants), le marais de Kaw abrite des écosystèmes de mangrove, de savane inondable et de forêt tropicale humide. Sa plus grande richesse, une faune exceptionnelle et variée : hérons, aigrettes, poules d’eau, ibis rouge mais aussi caïmans noirs, dont vous pourrez peut-être observer le reflet rougeoyant des pupilles dans le faisceau des lumières à la nuit tombée.

Letter O

Guyane, un melting-pot de saveurs

A l’image des peuples qui la composent, la Guyane offre une palette de saveurs haute en couleurs. Le meilleur moyen de la découvrir est de se rendre sur les marchés locaux. « Tôt le matin », vous préciseront nos hôteliers. Entre les fruits et légumes exotiques, place aux épices : muscade, gingembre, girofle, cannelle sans oublier les célèbres piments et poivre de Cayenne. Du côté des plats, le bouillon d’Awara, le blaff (court-bouillon) ou l’atipa (poisson préhistorique) flirtent avec les soupes chinoises, le Bami Nassi (pâtes javanaises) ou les viandes et poissons boucanés (fumés), hérités des pirates. 

Cayenne

La Petite Maison

Situé dans le centre de Cayenne, ce restaurant séduit d’abord par son cadre : une ancienne maison créole rénovée avec soin agrémentée d’une terrasse verdoyante. En cuisine place aux saveurs elles aussi créoles, entre boudins, viandes boucanées et crevettes sauce piment de Cayenne.

Cayenne

Le Paris Cayenne

Ceux qui sont en manque de saveurs métropolitaines se rendront dans cet établissement qui se définit comme une brasserie « gastro ». Au menu : des plats typiques des brasseries parisiennes et une cuisine inventive qui trouve son inspiration quotidienne dans les étals du marché de Cayenne.

Saint-Laurent-du-Maroni

La Goélette

A Saint-Laurent-du-Maroni, embarquez à bord de cette ancienne goélette transformée en restaurant. En plus de goûter aux saveurs d’une cuisine sud-américaine métissée, variée, inventive et copieuse, vous succomberez à la vue sur le fleuve. Surtout à la tombée du jour ! Pensez à réserver une place sur le ponton.

Kourou

L’Aigrette Bleue

Plage des Cocotiers, Kourou. Situé face à la mer, ce restaurant aux saveurs créoles, françaises et dominicaines propose une cuisine généreuse et haute en couleurs, doublée d’un service rapide et agréable. Son plus : le front de mer dégagé avec vue au loin sur les îles du Salut.

Cacao

Le village de Cacao

Nul besoin de chercher un restaurant dans le village de Cacao. Ici tout se passe au marché entre les étals aux saveurs asiatiques concoctées par la communauté Hmong. Riz, légumes, herbes, épices font le régal des papilles. A ne pas rater :  la soupe Khao poun et le laph (tartare de bœuf).