Limoges Sud-Feytiat The Originals City

Ce « jardin » de 5 ha en plein cœur du quartier de la Cité, déploie ses 6 terrasses au-dessus de la Vienne. On y découvre un jardin à la française, un jardin botanique, avec ses plantes médicinales et aromatiques, et un espace écologique présentant les environnements naturels du Limousin. Une balade en plein-air offre aussi une vue imprenable sur la cathédrale Saint-Etienne (6 s. de construction !). 

Singulière et étroite, cette rue bordée de maisons à pans de bois regroupait la corporation des bouchers. On a y compté jusqu’à 50 échoppes ! Un mode à part, riche et puissant qui se fit même édifier une chapelle privée dédiée à son saint patron : Saint-Aurélien. La corporation a depuis quitté les lieux mais on peut encore y observer d’anciennes enseignes. Chaque année en octobre, le quartier retrouve sa ferveur pendant la gourmande Frairie des Petits Ventres®. 

Mondialement réputée pour la qualité de sa porcelaine, Limoges se distingue aussi par son savoir-faire d’excellence sur les autres arts-du-feu (vitraux, céramique, émail). Pour les découvrir, suivre le Parcours de la porcelaine, un itinéraire jalonné d’œuvres réparties à travers la ville, visiter le Four des Casseaux, l’un des derniers fours intacts, l’usine Royal Limoges, les manufactures Bernardaud et Havilland… 

Symbole de la prospérité et du développement de Limoges, la gare des Bénédictins est considérée comme l’une des plus belles gares de France. Construite dans les années 20, elle déploie son dôme vert-de-gris et son campanile horloge haut de 67 m au-dessus des voies ferrées. Dans le grand hall, les décorations en stuc et les verrières rappellent l’Art nouveau. Les motifs végétaux évoquent le Limousin. Sur la façade principale, 2 sculptures allégoriques évoquent la figure de l’émail et de la porcelaine.

Sous les collines de Limoges existe un monde secret et pas encore totalement exploré. Aqueducs antiques, égouts, réseaux de caves parfois sur plusieurs niveaux… On estime entre 40 et 80 km la superficie des galeries qui courent sous la ville. La plupart servaient d’espace de stockage de marchandises (aliments, vins, grains). Durant la seconde guerre mondiale, les nazis s’en seraient servis pour cacher leurs activités, tandis que la population s’y serait réfugiée lors des bombardements.